12 mai 2017 à 9h43 par La rédaction

Comment se protéger des perturbateurs endocriniens ?

Aveyron Une quinzaine de chercheurs ont participé cette semaine aux rencontres scientifiques des Grands Causses et sont revenus sur la question des perturbateurs endocriniens.

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Des chercheurs et des thésards se sont réunis depuis mardi à Millau. Un rendez vous qui s'est déroulé dans le cadre des deuxièmes rencontres scientifiques des Grands Causses. Une quinzaine de chercheurs sont venus expliquer dans le cadre de rencontres, comment ils travaillent au quotidien.

Plusieurs domaines grand public ont été abordés dans le cadre de conférences, comme la radiosensibilité et la radiothérapie ou le problème de santé publique. Jeudi soir, le débat était centré sur les perturbateurs endocriniens.

Dérégler les hormones

"Il s'agit de molécules qui vont prendre la place des hormones naturelles et dérégler le système endocrinien", rappelle William Bourguet, chercheur à l'Inserm et au Centre de biochimie structurale de Montpellier. Tout le monde, même la vie sauvage, est impacté par ces perturbateurs.

 

Pour le moment, la recherche n'a pas pu définir toutes les conséquences des perturbateurs endocriniens et leurs impacts pour le futur. "C'est tout le système physiologique qui est touché et ces perturbateurs peuvent entraîner des troubles du métabolisme, du développement et, voire même, des cancers", poursuit William Bourguet.

Alimentation et boisson

Mais alors, comment s'en prémunir ? Pour le chercheur à l'Inserm, "l'essentiel du contact avec les perturbateurs se fait pas l'alimentation et la boisson et donc, il faut éviter les contenants en plastique et éviter les choses trop transformées avec des colorants".

 

William Bourguet recommande aussi de se tourner vers l’alimentation bio qui contient, en moyenne, dix fois moins de perturbateurs endocriniens que l'alimentation habituelle.

Photo d'illustration