
Aveyron : les anciens salariés de la SAM devant les prud'hommes
Aveyron 283 anciens salariés de la SAM contestent leur licenciement devant le conseil des prud'hommes. Une audience avait lieu ce lundi 13 mars. Face au nombre de dossiers, elle a été délocalisée à la salle de l'Athyrium, à Onet-le-Château.
Nouveau visage pour la salle de spectacle de l'Athyrium à Onet-le-Château (Aveyron) ce lundi 13 mars. Le conseil des prud'hommes de Rodez y a délocalisé son audience, face au nombre de dossiers.
283 anciens salariés de la SAM, à Viviez, contestent leur licenciement. Ils sont nombreux à avoir pris place dans les gradins et de nombreux soutiens sont aussi présents. Leurs dossiers sont posés sur une grande table et une salle d'audience a été reconstituée, avec chaises pliantes et micros pour les avocats et les conseillers prud'homaux.
Tous les anciens salariés ne demandent pas la même chose et il y a énormément de documents à examiner. La prochaine audience a donc été fixée au 12 février 2024. C'est à cette date-là que les plaidoiries devraient avoir lieu et contrairement aux apparences, c'est un délai finalement assez court selon l'avocat des anciens salariés.
"Cette fermeture d'entreprise, c'est un choix. Assumé par le gouvernement en place, voulu par le client Renault et il y avait pourtant d'autres solutions", souligne Ghislaine Gistau, l'ancienne déléguée CGT de l'entreprise. "Certains nous diront que du travail, il y en a. Certes, mais à quelles conditions ? On a des qualifications et un budget, un plan de vie établi ces dernières années. Il n'est pas question que l'on se sépare de nos maisons, ou que l'on dise à nos enfants qu'ils doivent arrêter leurs études supérieures parce qu'on ne peut plus les financer. Ils n'y sont pour rien".
Sur 333 salariés, seuls 85 ont retrouvé un emploi en CDI.
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