26 septembre 2024 à 20h39 par Stéphane Jacquemin
ProD2-J5 : Brive se déplace à Mont de Marsan pour rester leader
Face à des landais fébriles cette saison à domicile, le CAB se présente avec un groupe presque inchangé par rapport à Aurillac.
Ce vendredi, à l’occasion de la 5ème journée de Pro D2, Brive se déplace à Mont de Marsan.
Pour confirmer l’objectif du Président, Thierry Blandinière, de « terminer 1er au terme de ce 1er bloc », le CAB va devoir l’emporter. Un objectif raisonnable, tant les corréziens voyagent plutôt bien cette saison :
« On a fait des bons matchs à l’extérieur donc il faut continuer comme ça » explique l’ailier briviste, Mathis Ferté « à Nevers ça se joue de peu (ndlr : défaite de Brive, 27 à 26) et à Angoulême, pareil mais on a réussi à gagner (ndlr : victoire du CAB, 28 à 25) donc là, on va essayer de gagner, mais d’une meilleure manière ».
Un 3ème déplacement pour le CAB.
Avec une victoire, Brive serait leader, malgré 3 matchs sur 5 joués à l’extérieur : « c’est sûr que là, si on va gagner à Mont de Marsan, ça va marquer les esprits et montrer qu’on est présent dans ce championnat » précise Mathis Ferté.
« On sait que c’est le dernier match du bloc et qu’il y a une semaine de vacances après, donc on va tout lâcher sur ce match là, on va tout donner et finir sur une bonne note ».
« Ça nous fait du mal à la tête pour les compositions d’équipe »
Face à des landais fébriles cette saison à domicile (2 défaites en 2 matchs), les corréziens ont en tout cas fait le choix de ne faire que très peu tourner. Seulement 4 changements par rapport au XV qui avait débuté il y a une semaine face à Aurillac.
« J’ai envie de dire que c’est l’ossature du moment » explique David Darricarrère et l’entraîneur briviste d’ajouter « on marche à la performance, au mérite »
Lucas Da Silva confirme « je ne pense pas qu’il y ait une « grosse équipe ici », « la grosse équipe, elle vient juste sur la forme du moment et par le choix des coachs » analyse le talonneur briviste.
À en croire David Darricarrère, une émulation de groupe semble s’être formée :
« Quand on voit toute la semaine, les garçons qui cravachent énormément pour pouvoir postuler le week-end, ça nous fait du mal à la tête pour faire les compositions d’équipe ».
« Après on a un groupe étoffé et c’est ça qui est important, parce que les matchs, on ne les gagne pas à 23, on les gagne à 40, tous les joueurs sont derrière les 23 qui commencent ».