Publié : 3 juillet 2024 à 9h25 par Hélène Gosselin

Pierre Morel-à-L'Huissier se maintient au second tour

Arrivé en troisième position lors du premier tour des élections législatives anticipées, le député a décidé de rester en lice

Pierre Morel-à-L'Huissier et sa suppléante Audrey Malaval
Pierre Morel-à-L'Huissier et sa suppléante Audrey Malaval
Crédit : Hélène Gosselin Totem

Le suspense aura été tenu jusqu'au bout. C'est mardi 02 juillet à 17h que Pierre-Morel-à-L'Huissier a rendu officielle sa décision pour le second tour, soit une heure avant la clôture des candidatures. Arrivé en troisième position le soir du premier tour des élections législatives anticipées dimanche 30 juin, il avait le choix de retirer sa candidature ou de la maintenir. Rappelons que Sophie Pantel, pour le Nouveau Front Populaire est arrivée en tête avec 35,17% des voix, suivie par Luc-Etienne Gousseau du rassemblement National avec 33,91%. Pierre Morel-à-L'Huissier a recueilli 24,04% des suffrages. Il maintient donc sa candidature au second tour offrant une triangulaire aux Lozériens dimanche 7 juillet prochain. 

"Je pouvais décider d'un retrait mais ça ne correspond pas du tout à mes valeurs. Je suis un Républicain, je n'ai jamais changé de camp, droite et centre, quelles que soient les périodes électorales et je persiste dans cette orientation. Je me représente au second tour dans la conviction que les Lozériens et les Lozériennes pourraient infléchir leur vote dans la mesure où je considère aujourd'hui qu'il y a un viol des consciences, un viol de la démocratie, que 15 000 personnes en Lozère ont cru que le Rassemblement National allait apporter une réponse sanction. C'est l'action du Président de la République, l'action du Gouvernement et le vote refuge correspond à cela."

Pierre Morel-à-L'Huissier
Pierre Morel-à-L'Huissier
Crédit : Hélène Gosselin Totem

Il a refusé des offres du Rassemblement National

Le député sortant a par ailleurs précisé qu'avant le premier tour il avait été contacté par Eric Ciotti, le président dissident des Républicain, qui a appelé à une alliance avec le Rassemblement National, pour porter une candidature commune, ce qu'il a refusé. Pour le deuxième tour, il déclare que le parti d'extrême droite l'a également approché en lui promettant un poste à Paris s'il retirait sa candidature. Ce qu'il a également refusé. 

Sa candidature va potentiellement favoriser la division des voix à droite et favoriser la candidature de Sophie Pantel.