21 septembre 2024 à 10h43 par Tiphaine Coulon

On ne frappera plus de cadavres d'animaux lors de la fête auvergnate du "cou de l'oie"

La fête du "cou de l'oie " se déroule ce week-end à Saint-Bonnet-près-Riom

Fête du cou de l'oie à Saint-Bonnet-près-Riom (Puy-de-Dôme).
Fête du cou de l'oie à Saint-Bonnet-près-Riom (Puy-de-Dôme).
Crédit : One voice

La fête du "cou de l'oie" se déroulera ce week-end dans le Puy-de-Dôme sans que personne ne frappe de cadavres d'oie, de poule ou de lapin, contrairement à une tradition de plus en plus contestée. "En principe, cela va se passer sans animaux. C'est une sage décision" du comité d'organisation, a déclaré le maire de Saint-Bonnet-près-Riom, Denis Rougeyron.

"Un an après notre enquête, l'événement sordide (...) vient d'être annulé", s'est réjouit l'association de défense animale One Voice dans un communiqué. En novembre 2023, elle avait porté plainte contre le maire et les organisateurs de "la fête du cou de l'oie", une fête folklorique, lors de laquelle de jeunes conscrits (qui ont 18 ans dans l'année) doivent frapper des animaux morts (oie, poule, lapin), avant de leur arracher le cou, pour marquer leur entrée dans l'âge adulte.

Selon One Voice, les "conscrits" défileront ce week-end en faisant "tinter une cloche au dessus de leurs têtes". "Nous nous réjouissons pour les conscrits, et pour notre société qui ne peut être que gagnante à intégrer plus d'empathie en son sein", a réagi One Voice.

En 2023, Denis Rougeyron avait lui-même déposé deux plaintes après avoir reçu des menaces à la suite de la dernière édition.

(Avec AFP).