Millau : un site de compostage labellisé site vitrine

Les Millavois fans de compostage. Le site d’apport volontaire du square Saint-Martin, ouvert en février dernier, vient d’être distingué par le réseau compost citoyen Occitanie. C’est le premier en Aveyron à recevoir cette distinction de “site vitrine”. 

Mais au-delà de l’aspect écologique, quelles sont les clés du succès pour un site de compostage ? Réponse avec Marina Maindron, de l’association Causse Compost. 

Il a trois bacs. Un bac d'apport, un bac de matière sèche et un bac de maturation. Ensuite, il a des référents de site : deux personnes qui vont veiller au bon entretien du site. Parce qu'un site pas propre, ça ne donne pas envie. Et puis il est situé de façon correcte dans la cité, ni trop près, ni trop loin des habitations.

Les aspects environnementaux et financiers entrent évidemment en ligne de compte. Mais les sites de compostage créent aussi du lien social. Des habitantes qui se sont rencontrées sur le site ont décidé d'organiser une fête des voisins au mois de juin.

D'autres méthodes pour développer le tri des biodéchets

Les sacs orange, pour trier les biodéchets et les déposer dans les conteneurs à poubelles, vont aussi être déployés prochainement sur le territoire de la communauté de communes Millau Grands Causses. Pour Jacques Commayras, le vice-président en charge de la gestion des déchets, l'essentiel, c'est d'offrir plusieurs possibilités.

La demande ne faiblit pas. La communauté fournit, moyennant une petite contribution, des composteurs individuels et on n'arrive même pas à fournir ce que nous demandent les gens. On sait parfaitement que tous les gens ne peuvent pas avoir un composteur chez eux, ou n'auront pas envie de faire cette démarche. La démarche du sac orange sera d'une simplicité absolue : c'est la même collecte que les ordures ménagères. On mettra tout, le sac noir et le sac orange, dans le même récipient.

Le compost réalisé au square Saint-Martin est utilisé dans des jardins partagés de l’agglomération.  Depuis sa mise en place en février, plus de trois tonnes de biodéchets y ont déjà été déposés.