Maternité de Cahors : le député Aurélien Pradié interpelle le ministre de la santé

Sera t-il possible pour les futures mamans d'accoucher à l'hôpital de Cahors passé le 25 août ? Question pour l'heure en suspend. L'établissement a du suspendre la prise en charge des parturientes le week-end dernier suite à un absentéisme imprévu de pédiatres. Les familles ont été informées et réorientées sur les maternités situées à proximité du Lot (Montauban, Villefranche-de-Rouergue, Brive). Lundi 21 août, le service a pu reprendre mais il reste encore un doute une fois passé la date du 25 août, indique la direction : 

" Pour la période à venir, au-delà du 25 août, nous recherchons des solutions notamment en lien avec le CHU de Toulouse et les autres établissements de santé de la région. Les équipes de gynécologie et de pédiatrie sont en contact avec chacune des parturientes devant accoucher dans les prochaines semaines, afin que leur prise en charge soit assurée dans les meilleures conditions de sécurité et de qualité."

Le député lotois Aurélien Pradié dénonce "une situation alarmante et inacceptable"

En réaction à cette situation, la vice-présidente PCF de la région Occitanie, la lotoise Marie Piqué, dénonce cette situation :

" (...) Les hôpitaux publics comme celui de Cahors ne sont plus en mesure aujourd’hui d’attirer des personnels. Dans notre département du Lot, cela signifie tout simplement la fin de la prise en charge des femmes enceintes qui doivent désormais être renvoyées vers les établissements de départements voisins. C’est une véritable honte ! En tant que conseillère régionale du Lot, j’en appelle à nos dirigeants nationaux à prendre d’urgence les décisions qui s’imposent désormais dans ce pays. A savoir de rétablir une égalité de traitement entre les services de médecine publique et privée et d’arrêter immédiatement le saccage en cours du service public hospitalier."

De son côté, le député LR Aurélien Pradié a choisi de saisir le ministre de la Santé via une courrier adressé à Aurélien Rousseau :

"Il est inconcevable qu'un hôpital de la dimension de celui de Cahors desservant la majeure partie de notre département puisse se trouver dans cette situation de refuser la prise en charge des femmes en attente d'accouchement. Des moyens de réquisition existent et doivent être utilisés sans hésitation si aucune autre solution durable ne se dégage ( ...) Je me battrai sans faiblir un seul instant pour qu'aucun de ces services ne soit remis en cause. C'est une responsabilité de député et ce doit être aussi votre responsabilité de ministre de la Santé. Ainsi, je vous demande en urgence de mobiliser tous les moyens juridiques qui sont à votre disposition en concertation immédiate avec la préfète et la déléguée territoriale de l'Agence régionale de santé."