9 novembre 2023 à 9h27 par Fanny Paul

Les prix des burons cantaliens explosent

Trés médiatisés ces derniers temps, ils attirent l'attention des particuliers, qui font grimper les prix.

Buron du Caïre
Buron du Caïre
Crédit : Site internet Mission du Patrimoine

Les burons sortent de l’oubli. Ces habitations sommaires servaient aux vachers autrefois pour fabriquer les fromages dans les estives auvergnates. Certaines collectivités ont décidé de les restaurer pour mieux les présenter aux touristes.

300 000 euros pour acheter un buron

C’est le cas sur Hautes Terres communauté avec des travaux qui ont débuté l’été dernier sur les communes d’Albepierre-Bredons, Ségur les Villas et Vèze. Un projet sélectionné parmi les 100 sites départementaux à sauvegarder, seul site cantalien à avoir été retenu au niveau national par la Fondation du Patrimoine.

Oui mais voilà, très médiatisés, ces burons auvergnats intéressent aussi les particuliers. Conséquence, les prix s’envolent, comme nous le confirme Marc Ganuchaud, le délégué départemental du Cantal de la Fondation du Patrimoine : "Il y a quelques mois, un buron s'est vendu 300 000 euros ! C'est un tas de pierre ! Alors effectivement y'a du terrain, avec des conditions d'usages particulières. C'est des sommes invraisemblables. Il y a beaucoup moins de burons que de demandeurs, c'est des modes, des placements. Et 9 fois sur 10, situé dans un site absolument remarquable. On découvre que l'Auvergne a un paysage strictement remarquable. On met du temps à ouvrir les yeux et maintenant c'est au tour des burons."