La 35e édition du Trophée Andros, compétition de courses automobiles sur glace, sera la dernière, ont annoncé mercredi ses organisateurs, mettant notamment en avant les effets du changement climatique. "Chaque événement a sa fin et nous allons officiellement annoncer que ce 35e trophée Andros sera le dernier de la série", a déclaré le président du trophée, Max Mamers, lors d'une conférence de presse à Paris, diffusée sur la page Facebook de l'épreuve, créée en 1990.
Cinq courses sont prévues cet hiver, à Val Thorens, en Andorre, à Isola 2000, Lans-en-Vercors et Super-Besse, station du Puy-de-Dôme qui accueillera le 27 janvier l'ultime finale de la compétition. "Le réchauffement climatique ne nous aide pas beaucoup", a expliqué Frédéric Gervoson, co-fondateur du trophée.
L'épreuve à laquelle ont participé plus de 2.000 pilotes sur quelque 350 courses au total avait connu en 2020 une première mutation, avec un passage au tout électrique. Pour prolonger l'aventure, a souligné Max Mamers, il aurait été envisageable de repartir sur un nouveau cycle avec des voitures fonctionnant cette fois 100% à l'hydrogène. Mais pour engager ces investissements, a-t-il ajouté, il aurait fallu s'engager sur dix ans et donc avoir "l'assurance que la climatologie nous serait favorable".
"Plus ça va, plus on est obligés de trouver des courses en France à 1.500 m d'altitude pour être sûrs d'avoir de la glace", a relevé le cofondateur du trophée. "Cette histoire de climat, c'est un thème récurrent et c'est mondial, ce n'est pas que la France."
Douze équipages seront engagés sur cette ultime édition, qui débutera le week-end des 9 et 10 décembre dans la station de Val Thorens, à 2.200 m d'altitude.