Publié : 19h23 par Stéphane Jacquemin

Le gouvernement Barnier peut-il tomber ?

La question s’est invitée ce jeudi matin, à Tulle, lors de la séance plénière du conseil départemental notamment par l’entremise du président de la collectivité, Pascal Coste.

Pascal Coste lors de la Plénière du Conseil départemental de la Corrèze le 28 nov

Ce jeudi a, exceptionnellement été matinée de séance plénière pour les élus du conseil départemental de la Corrèze. À l’ordre du jour, le « plan voies vertes pâles » issu du schéma départemental de mobilités douces et du plan voies vertes pales a notamment été validé.

Une séance plénière où les interrogations sur la baisse des dotations de la part de l’État et le risque de censure du gouvernement se sont invités dans le discours liminaire de Pascal Coste, pour le Président du Conseil départemental de la Corrèze :

 

« Le pire serait que le gouvernement tombe, mais à la fois il faut qu’il soit en capacité d’être juste et d’écouter les revendications et les demandes des uns et des autres ».

 

« Le budget n’est qu’une étape »

 

«  Il faut qu’on puisse travailler en concertation et en co-construction sur les politiques à venir parce que le budget n’est qu’une étape, il peut se modifier par la suite et donc c’est important qu’on puisse être mis autour de la table, qu’il y ait un climat de confiance qui revienne ».

 

Face aux motions de censures annoncées, Pascal Coste s’interroge : « moi mon sujet c’est de savoir si chacun votera la sienne ou si tout le monde s’engagera sur UNE motion de censure auquel cas ça veut dire que ceux qui ont appelés au rassemblement républicain marieront leur voix avec le RN...C’est ça qui va déterminer l’avenir du gouvernement ».

Département vs Gouvernement : le reportage lors de la plénière du 28 novembre

« La Corrèze ne partira pas avec l’eau du bain »

 

Pascal Coste l’assure : « la Corrèze ne rentrera pas dans l’austérité (…) La Corrèze ne partira pas avec l’eau du bain, on est là, on est un niveau de collectivité qui est indispensable au niveau des communes, on est au soutien des corréziens ».

Notons enfin qu’en Corrèze, on ne s’interroge pas sur une remise en cause de la cérémonies des vœux...Elle n’est plus célébrée depuis 2017.