13 novembre 2024 à 9h01 par Joëlle Mège

Le Cantal n’est pas un territoire inconnu pour le nouveau préfet !

Philippe Loos, 54 ans a pris ses nouvelles fonctions de préfet du Cantal cette semaine

Le nouveau  préfet se présente à la presse
Le nouveau préfet se présente à la presse
Crédit : Joëlle MEGE

Une première nomination pour cet ancien commissaire qui a presque 30 ans d’expérience au sein du ministère de l’intérieur puisqu'il a travaillé comme commissaire, Directeur de Cabinet et sous-préfet. Il a été d'ailleurs sous-préfet de Gourdon dans le Lot en 2008. L'ancien secrétaire général de la préfecture des Alpes-Maritimes a grandi dans l’Ariège. Son père était magistrat c’est justement lors d’une prise de poste que l’adolescent Philippe Loos découvre le Cantal. Il a donné des cours de ski au Lioran et a passé 3 années au lycée Emile Duclaux d’Aurillac. " Un lieu que j'ai fréquenté effectivement quand j’étais lycéen, donc c'était ma période 2nde, première, terminale. Je crois me souvenir du nom de tous les professeurs que j'ai eus, pas de tous mes camarades bien sûr en 3 ans, mais en tout cas, c’est avec beaucoup d'émotion que j'ai appris ma nomination ici dans le Cantal. Et la première chose à laquelle j'ai pensé c'est effectivement que j’allais revoir le lycée.  D’ailleurs j'y suis passé devant hier pour voir si le les lieux avaient changé et finalement j'ai tout reconnu ! Ça m'aide aussi à être dans de très bonnes dispositions pour attaquer ce poste".

Dossier chauds

Dossier agricole et les mobilisations contre le traité européen de libre-échange, le MERCOSUR sont sur la table. Le nouveau préfet a rencontré le président de la chambre et doit rencontrer les représentants de tous les syndicats agricoles. Philippe Loos veut être un préfet de proximité, facilitateur avec les élus et les partenaires locaux. " Il n’y a pas pour moi de petits problèmes, pas de petits dossiers, pas de petites communes, il n’y a pas de petit village. Voilà, on est tous dans une communauté de vie autour d'un département. Et donc si cette administration préfectorale a perduré depuis plus de presque 200 ans maintenant, c'est que on a besoin de représentants de l'État dans les territoires. Et s’ils sont là, ce n’est pas pour rester dans leur bureau, c'est pour aller au contact sur le terrain. Et ça je m'attacherai effectivement à être un préfet de terrain, en tout cas le plus possible, tant que mon agenda le permettra". Parmi les sujets qui lui tiennent à cœur, la sécurité routière. Touché par un drame, le nouveau préfet sera ferme dans ce domaine avec une tolérance 0 pour les chauffards. Philippe Loos adore l’histoire et l’archéologie.