27 avril 2023 à 6h00 par Stéphane Jacquemin
La Police Municipale de Tulle fête ses 3 ans
Sa convention avec la Police Nationale vient d’être renouvelée avec pour objectif d’optimiser les interrelations entre les 2 entités.
Cette « convention, c’est un passage obligé » explique Benoit Delporto, le responsable de la Police Municipale et du service sécurité domaine public de la ville de Tulle « Nous avons l’obligation de la passer avec les services de l’État (…) Elle est là pour articuler notre mode d’action, nos horaires, nos missions, notre armement, notre équipement et la manière dont on communique avec le commissariat ».
Crée au printemps 2020, 4 agents composent aujourd’hui la police municipale de Tulle armée mais non dotée en arme létale. Près d’1/3 de ses interventions concernent la sécurité routière.
« Surtout ce qui touche au code de la route donc prévention et répression (…) on fait de la prévention dès que c’est possible mais lorsque la Loi nous l’impose, on relève les contraventions et les délits qui s’y rapportent ».
Le reste des interventions concerne la sécurisation de l’espace public et la surveillance de la délinquance.
« Notre projet consiste à vraiment occuper l’espace public à pied et à vélo lorsqu’on peut, ça crée aussi une proximité avec les commerçants, avec les riverains et on n’hésite pas à prendre contact avec eux avant de constater la moindre infraction pour prendre la température du secteur ».
La fin du contexte sanitaire et l’augmentation de ses effectifs ont depuis 1 an renforcé son activité. Entre 2021 et 2022, on est passé de moins de 750 mains courantes à plus de 2000.
Une police municipale avec pour principale mission la tranquillité publique explique le maire, Bernard Combes.
« Si le sentiment de sécurité est dégradé, altéré, on ne vit pas bien dans une cité. Ce qui concourt à ce qu’on y vive bien, c’est que l’ensemble des éléments qui signe la sécurité d’un territoire et le bien vivre ensemble soient présents et je crois qu’on a réussi cette alchimie ».« Une Police Municipale qui vraiment fait un travail de proximité et de prévention bien davantage qu’un travail de répression mais si jamais il devait y avoir altération notamment de la manière dont se conduisent les automobilistes, elle travaillera davantage sur la répression, si nécessaire, on ajustera ».