La Corrèze, bon élève en matière de tri ménager

L’an passé, en Dordogne, chaque habitant a trié en moyenne 104 kg et demi d’emballage. Dans le Lot, c’est plus de 102kg. Enfin si la Corrèze, avec 82kg, apparaît en recul, cela reste toujours 10kg de plus que la moyenne nationale. Autre exemple, en île-de-France, on est en dessous des 50kg par habitants.

Les territoires ruraux apparaissent comme des champions du tri, confirme Antoine André, le directeur régional Sud Ouest Citéo, l’éco organisme en charge de cette étude.

Effectivement, on a l'habitude de dire qu'on trie 2 fois mieux dans la campagne que en ville où les contraintes sont plus fortes. Mais évidemment, même sur des territoires comme celui de la Corrèze, il y a des disparités de territoire au sein du même département. Le territoire urbain est plus contraint en terme d'espace pour mettre en place des bacs et des colonnes, des surfaces habitables aussi plus petites et peut être parfois plus difficile de faire le tri. Donc on a cet enjeu de continuer à progresser, de vraiment mettre la totalité des emballages dans les bacs jaunes, que l'on soit en ville ou à la campagne, il y a pas de débat, on peut tous continuer à progresser. La bonne consigne, c'est tous les emballages ménagers et les papiers dans le bac de de tri.

Un bénéfice environnemental qui peu à peu entre dans les mœurs. Pourtant au quotidien, beaucoup s’interrogent sur le devenir des cartons et autres emballages qu’on dépose dans le bac jaune. En clair : notre effort est-il suivi d’effets ? Oui répond Antoine André

Évidemment, lorsqu'on met les emballages dans les bacs jaunes et les colonnes jaunes, ils rejoignent des centres de tri où les matériels vont être séparés et envoyés dans les usines de recyclage. Ces usines de recyclage sont situés à 99% en France ou en Europe et donc on va refabriquer d'autres objets. On peut refabriquer avec des bouteilles en plastique, d'autres bouteilles en plastique.Avec les canettes d'aluminium, des cadres de trottinette par exemple. Donc ça permet vraiment de redonner vie à de nouveaux objets, à de nouveaux emballages et donc de faire une boucle circulaire.

Le geste de tri permet au niveau national d’éviter 2,3 millions de tonnes de CO2.