Présidentielle 2017 : l'assurance chômage universelle en question

C’est un rendez-vous que vous donne la rédaction de TOTEM chaque mercredi jusqu’à l’élection présidentielle. Nous demandons aux élus locaux de nos régions de défendre une proposition-phare de leur candidat à l’Elysée.

Pourquoi la mettre en place, que répondent-ils à ceux qui pensent que ce n’est pas une bonne idée ? Chaque semaine, nos journalistes en régions demanderont à une personnalité locale de se mouiller pour son candidat et de fourbir ses arguments.

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L'assurance chômage universelle

Après l'augmentation de la TVA la semaine dernière, retour sur l'une des idées portées par "En Marche" et son candidat, Emmanuel Macron : l'assurance chômage universelle. En clair, on sort d'un système financé par des cotisations pour aller vers un autre, financé par l'impôt et ouvert à tous, y compris les entrepreneurs, les agriculteurs et les indépendants.

"Simplification du fonctionnement"

Avec cette réforme, il s'agit surtout de "prendre le problème à bras le corps, alors que le chômage en France est supérieur à 10% depuis de nombreuses années", explique Thomas Mogharaei, le référent du mouvement "En marche" en Aveyron. l'idée est donc d'ouvrir l'assurance chômage "à tous les actifs" pour la rendre universelle.

Elle sera aussi ouverte aux démissionnaires avec un objectif affiché : "inciter les entreprises à investir dans la qualité de la vie au travail", poursuit Thomas Mogharaei. Concernant la mise en place de cette réforme, "il faudra plusieurs années", le temps de mieux contrôler qui sont les bénéficiaires du chômage et de s'assurer que "ceux qui en bénéficient sont ceux qui font un effort actif pour rechercher un travail".

Pour le référent du mouvement "En marche" en Aveyron, "l'accès à l'assurance chômage ne sera pas plus difficile mais, il faudra s'assurer que l'argent profite vraiment à ceux qui recherchent un emploi".

"Système de bonus-malus"

L'idée avec cette mesure proposée par Emmanuel Macron, c'est de mettre en place un "système de bonus-malus sur les cotisations d'assurance chômage", explique Patricia Bordas, référente du mouvement "En marche" en Corrèze.

"Les entreprises qui entretiennent la précarité avec de nombreux contrats courts paieront plus par rapport aux autres qui ont des emplois pérennes."