Incendie toujours en cours à l'usine SNAM à Viviez

Des flammes dansent encore dans le hangar de stockage des batteries. Et la fumée envahit toujours les alentours de l'entreprise SNAM à Viviez. 900 tonnes de batteries au lithium stockées dans un hanger de 3000 m², ont pris feu ce samedi. Et elles continuent de se consumer.

Les pompiers de l'Aveyron ont choisi d'adopter une stratégie qui consiste à ce que le feu continue de brûler. Selon le colonel Mickaël Lecoq, Directeur du Service d'Incendie et de Secours de l'Aveyron, "il faudrait beaucoup trop d'eau pour éteindre totalement le feu". Une vingtaine de sapeurs-pomiers restent sur place pour surveiller le sinistre.

Les mesures de confinement de la population qui avaient été décidées, ont pu être levées. Un périmètre dans un rayon de 500 mètres autour de l'usine avait été établi hier, pour protéger les habitants. Mais des mesures continuent d'être effectuées. "Des mesures sont encore et toujours menées, pour s'assurer qu'il n'y a pas de risques pour la population" a assuré le préfet de l'Aveyron, Charles Giusti.

Si le bâtiment de stockage et les batteries qu'il contenait ont été détruits, l'action des pompiers a permis de préserver le reste du site de l'usine. Une usine classée Sévéso, mais pas le site de stockage.

Incendie, suite...

Concernant l'origine de l'incendie, pas d'informations à cette heure. "On n'en connaît pas les causes précises" a déclaré le Préfet. "Une enquête est en cours. Il y aura une inspection de la DREAL et une enquête judiciaire".

Une cellule post accident va aussi être mise en place. Elle a été annoncée par le Préfet de l'Aveyron ce dimanche. Elle comptera des personnes issues de l'Agence Régionale de Santé, de la DREAL, du Service d'Incendie et de Secours et de l'Office Français de la Biodiversité. Elle effectuera des contrôles pour vérifier s'il y a des mesures de précaution à prendre, suite à l'incendie.

Une large partie du site a pu être préservé par les pompiers. L'activité de l'usine SNAM, pourra donc reprendre à priori ce lundi. Les employés ne devraient pas être mis en chômage technique.