11 novembre 2023 à 11h45 par Stéphane Jacquemin
Foire du Livre de Brive
Entretien avec Dominique Rocheteau, il vient de publier Foot Sentimental aux éditions du Cherche Midi.
Rencontre avec un attaquant qui a traversé le temps et qui marque encore les esprits, Dominique Rocheteau. Il vient de publier Foot Sentimental aux éditions du Cherche Midi.
Quand on dit Rocheteau, on pense tout de suite Ange Vert, d’ailleurs votre précédent ouvrage « on m’appelait l’ange vert » paru en 2005 y faisait référence. Ça ne vous agace pas avec le temps ce surnom ?
« Non ça ne m’agace pas. Ça a marqué toute une génération, Saint-Étienne où toute la France était derrière les verts avec nos exploits en Coupe d’Europe, mais c’est avant tout une aventure collective. Mais je n’oublie pas non plus ma carrière au PSG où j’ai joué 7-8 ans et où j’ai marqué 100 buts et également Toulouse où j’ai terminé ma carrière.
Mais sinon pour l’Ange Vert, ça ne me dérange pas, au contraire, ça veut dire que quelque-part, on ne m’a pas oublié ».
Justement, au contraire d’autres joueurs, votre notoriété ne s’est pas effacée avec le temps. Vous vivez comment cette reconnaissance ?
« Plutôt bien. J’ai fait ce livre « Foot Sentimental », il revient sur ma carrière, ma période, mais aussi sur l’évolution du football, sur mes passions ( le rugby, le cyclisme, la musique), c’est aussi une sorte de philosophie de vie, surtout. »
Le foot a changé, sur le terrain mais aussi en dehors, vous prenez toujours plaisir à vivre le foot ?
« Oui je suis toujours aussi passionné, j’aime le foot mais je m’intéresse beaucoup plus au foot de la base, au foot des jeunes, au foot amateur (…) et je tire un peu la sonnette d’alarme en disant que maintenant, il faut faire attention, il y a tellement d’écart entre le football de la base et le football professionnel. Faut pas oublier que sans la base, le football professionnel n’existerait pas ».