Les projets des quatre villes françaises en lice pour 2028 mettent en avant des atouts liés aux territoires et aux manifestations culturelles déjà implantées, et intègrent des objectifs de développement.
Clermont-Ferrand-Massif central 2028 fédère de son côté les territoires du Massif central, avec 14 départements, 600 communes et des responsables politiques de tous bords, du maire de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi (PS) au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez (LR). Le projet s'adresse à tous les territoires de massifs éloignés des grands centres urbains: "C'est le traitement de la culture dans la problématique urbaine et rurale", a déclaré en amont Olivier Bianchi.
Le projet baptisé "Rouen Seine Normande 2028" met l'accent sur l'axe formé par la Seine. Il "démontre que le rassemblement fait la force", selon le maire Nicolas Mayer-Rossignol (PS). "Il y a une fierté partagée de se retrouver autour du fleuve. La vraie candidate, c'est la Seine." La candidature censée rassembler 431 communes a été plébiscité par l'actrice Karin Viard et l'astronaute Thomas Pesquet, natifs de Rouen.
Pour sa part, Bourges, lieu de la première maison de la culture de France inaugurée en 1963, défend une candidature "à taille humaine". Montpellier et les territoires qui l'entourent se sont lancés plus tardivement dans la course mais possèdent comme atouts des festivals, des musées de premier plan comme le musée Fabre. La ville accueille également le studio de jeux vidéo Ubisoft et des écoles spécialisées dans l'animation 3D.