Publié : 6h00 par Joëlle Mège

Unique en France, le centre de recherche sur la foudre et son musée vont-ils disparaitre du territoire cantalien ?

Ils sont installés à Champs-sur-Tarentaine dans des locaux devenus trop vétustes pour accueillir le public.

LABORATOIRE DE RECHERCHE SUR LA FOUDRE

Crédit : LABORATOIRE DE RECHERCHE SUR LA FOUDRE

Le Cantal possède une des atmosphères les plus pures d’Europe. C’est pour cela qu’il accueille un site unique en France, un centre de recherche sur la foudre, depuis 14 ans, et un musée, depuis 8 ans. Ils sont installés à Champs-sur-Tarentaine. Trop vétustes, les lieux mis à disposition par la commune ne peuvent plus accueillir du public et les scientifiques.


Pour ne pas disparaitre du Cantal, le centre de recherche sur la foudre et son musée recherche un nouveau site !


Il faudrait une centaine de mètres carrés (150 maxi) pour y accueillir le laboratoire et le musée. Car les deux ne sont pas dissociables. Les scientifiques y sont très attachés.



 Nous sommes trois de l'équipe à prendre sur notre temps, nos jours de congés et bénévolement bien entendu, pour décrire tout ce qu'il y a, commenter les objets, c'est nous qui les avons analysés, donc on les connaît très bien, ça rend un petit peu ce côté unique. C'est notre volonté de continuer à faire rayonner le Cantal.



Il y a eu des propositions de lieux dans le Cantal, mais trop éloignés.



 Il faut qu’on arrive à conserver le musée avec le laboratoire sur un territoire acceptable pour nous dans nos déplacements, à savoir le nord-ouest du Cantal, dans un rayon de 25, 30 km autour de Riom-Es-Montagne.



Le laboratoire survivra quoi qu’il arrive


Il peut être délocalisé n'importe où. Il y a d'ailleurs des candidats :



On a déjà deux sites d'accueil qui se sont proposés pour des collègues étrangers, l'un en Italie, l'autre en Allemagne.



Raymond Piccoli gère une équipe d'une quinzaine de scientifiques, chercheurs, ingénieurs, des techniciens issus de différentes disciplines, certains à distance grâce à internet.


  Les autres en présentiel vont-ils devoir partir ?



Partir, non ! Nous on reste, on a nos maisons, mais nous ne serons plus que des habitants et non plus des acteurs scientifiques locaux…



Sans solution locale, le musée fermera en septembre. Si c’est le cas, elle s'accompagnera inévitablement de la fin des recherches scientifiques dans le Cantal.


Pour joindre Raymond Piccoli  :contact@labofroudre.com