Un Aveyronnais dans la caravane du Tour de France femmes

Un Aveyronnais sur la caravane du Tour de France femmes. Passionné de cyclisme depuis toujours, Samuel Bauguil a décidé de passer de l’autre côté de la barrière. Depuis le début de la semaine, il fait partie de la caravane Leclerc et vit la course de l’intérieur. 

Pour sa première participation au tour, il a intégré le dispositif amont de la caravane. "On est rattachés à la caravane, mais on prend un peu d'avance sur eux. Le but, c'est de distribuer, dans les villages, dans les cols ou tout simplement au bord de la route, des t-shirts et des casquettes à l'effigie du maillot à pois", explique le jeune homme.

Cerise sur le gâteau, il a pu faire découvrir l’Aveyron et l’aligot, à ses coéquipiers lors de la 4ᵉ étape qui arrivait à Rodez. Mais sillonner les routes du Tour est loin d’être de tout repos. "Les gens nous disent qu'on ne fait que donner des casquettes. Mais il faut savoir qu'il y a beaucoup de logistique avant et après. Après l'étape de Rodez, on a dormi à Saint-Geniez-d'Olt. On a fait un trajet de 40 minutes pour venir. Le Tour de France, c'est une vraie machine. Il faut décharger les chariots, puis repartir ensuite le plus vite possible vers la ligne d'arrivée".

Sans oublier un autre transfert, puisque après l'arrivée à Albi, Samuel dormait à Castres (Tarn).

Samuel attend les étapes pyrénéennes, prévues ce week-end avec impatience. Et si son emploi du temps le lui permet, il espère à nouveau faire partie de la caravane du Tour de France l’an prochain.