Publié : 29 avril 2021 à 8h12 par Dominique Bahl

Patrick Bellity confirme son intention de déposer une offre de reprise de la SAM

Aveyron Désormais à la tête du groupe Alty, propriétaire de la fonderie Sifa Technologies à Orléans, Patrick Bellity l’a fait savoir hier lors d'une visite de son entreprise par Olivier Dussopt, le ministre délégué chargé des Comptes publics. Décryptage de notre redaction


Précisions de Jean-Charles Virlogeux





Pour rappel, Patrick Bellity avait exercé à Viviez en tant que dirigeant du groupe Arche, propriétaire de la Sam jusqu'en 2016. Ses premières intentions de reprise cet hiver, avaient été accueillies plutôt froidement par les salariés dans le Bassin.


Il parle aujourd’hui d’un "devoir d'aller essayer de sauver ces entreprises" et compte sur l’aide de l’État. Il estime en revanche qu’il est "beaucoup trop tôt pour détailler son offre" mais insiste sur l’avance que compte la SAM en ayant "déjà fait le pas sur l'hybride, et l'électrique", contrairement à d’autres fonderies dans l’Hexagone. Le but est donc de "la maintenir à niveau de bureaux d'études, et de structure. Mais il faudra un certain chiffre d'affaires, et donc une certaine taille ».


Concernant les clients de la SAM, Patrick Bellity a pour ambition de les diversifier. Renault est le principal donneur d'ordre aujourd’hui et le dirigeant souhaite un partenariat gagnant-gagnant. Il ne souhaite pas que le constructeur reste le seul client de la Sam ad vitam eternam, mais il faut bien commencer et il faut bien qu'ils nous aident à l'aider à ne pas être le seul client » explique Patrick Bellity. Pour lui, si le travail permet de retourner chercher d’autres clients, Patrick Bellity cite Daimler et Volkswagen notamment, Renault sera très content et aura certainement l’intention de continuer de travailler avec la SAM. L’ancien dirigeant de Arche entend déposer son dossier le 17 mai.


Patrick Bellity qui envisage également un projet de reprise pour les Fonderies du Poitou, placées en redressement judiciaire la semaine dernière par le tribunal de commerce de Paris pour « laisser l'industrie sur son territoire et la recréer » selon ses termes.


Pour le moment, les représentants du personnel de la SAM se donnent le temps de la réflexion avant de réagir, mais ne se disent pas fermés à l’étude de cette proposition.