Finalement, il n’y a eu qu’une seule offre de reprise pour la SAM

Dans la foulée de cette assemblée générale, les salariés de la SAM ont décidé de bloquer et d’occuper l’usine. Ils bloquaient déjà les livraisons de pièces à Renault, le principal client de l’usine, depuis jeudi. La seule offre de reprise pour la SAM à Viviez émane du groupe espagnol CIE Automotive. Elle prévoit de ne conserver que 150 salariés, ce qui veut dire que 214 salariés seraient licenciés. Pour la CGT, le projet ne permettrait pas de garantir la pérennité de l'entreprise, même avec un nombre réduit de salariés.

Ghislaine Gistau, déléguée CGT du personnel de la SAM

Les salariés attendent avec impatience, la réunion programmée, ce jeudi, à la salle des fêtes de Rodez (avec la préfète, un représentant du ministère, Renault, des élus locaux, l'administrateur judiciaire et les représentants du personnel) d'autant plus que leurs courriers sont restés sans réponse. 

Ghislaine Gistau, déléguée CGT du personnel de la SAM

 

Le collectif Tous Ensemble organise un rassemblement dans le même temps à Rodez, place des Ruthènes. Certains salariés de la Bosch, eux aussi mobilisés, ont promis de venir les soutenir. 

Ce jeudi aussi, le tribunal de commerce de Toulouse pourrait aussi prolonger la période d’observation de la SAM.