Publié : 6 mars 2025 à 17h33 par Johan Gesrel

Montauban - Boulevard d'Occitanie : des militants empêchent le défrichage

A Montauban (Tarn-et-Garonne), des militants ont entamé un bras de fer avec la mairie en bloquant le début du chantier du futur tronçon du boulevard d'Occitanie ce jeudi 6 mars. La police a fini par les évacuer en début d'après-midi.

Une demi-douzaine de militants ont empêché la pelle mécanique de poursuivre son activité.

Crédit : Johan GESREL

A Montauban une demi-douzaine de militants de France Nature Environnement bloque depuis ce matin un chantier de débroussaillement sur le futur tronçon du boulevard d'Occitanie dans le quartier de l'hippodrome. Des arbres ont déjà été abattus avec l'aide d'une pelle mécanique. Des forces de police ont été déployés pour procéder à l’évacuation des militants.



 


Montauban, A69, même combat ?


Le porte-parole de France Nature Environnement du Tarn-et-Garonne Gaëtan Deltour dénonce une mascarade alors qu'une consultation publique sur le futur tronçon n°2 est en cours et doit s'achever le 8 mars :



"On voit bien que les travaux réalisés se font le plus vite possible car à partir du 15 mars on rentre dans une période de sensibilité écologique. A partir de là, les travaux ne pourront pas être réalisés au vu des enjeux environnementaux. On constate une absence de balisage et une absence de sécurité. On voit des engins de chantier qui vont vite et qui font beaucoup de dégâts. C'est beaucoup de tristesse parce que j'ai l'impression qu'on n'apprend pas de nos erreurs. L'A69 a montré qu'il pouvait y avoir des travaux initiés avec beaucoup d'argent pour, au final, que les autorisations environnementales ne soient pas suffisantes. Là, à Montauban, nous sommes en train de faire la même chose."



 


Joint par TOTEM, la préfecture de Tarn-et-Garonne précise : le chantier se déroule conformément à la réglementation. "Les militants qui étaient une dizaine jeudi après-midi se sont dispersés après sommation", indique le commissaire divisionnaire de police de Montauban, Charles-Régis Allégri. "Il n'y a eu aucune interpellation et les engins ont ensuite pu reprendre leur chantier, sans heurt."