15 octobre 2024 à 11h17 par La rédaction
Les "floués de la RN88" veulent se faire entendre
Des aménagements pour diminuer les nuisances doivent être réalisés, mais malgré une décision de justice, ils n'ont toujours pas débuté.
La RN88 en Aveyron
Crédit : Stéphane David / Totem
L’association "les floués de la RN 88" remonte au créneau, pour faire respecter ses droits. Elle rassemble des habitants de plusieurs villages près de Baraqueville (Aveyron). Tous en bordure de la RN 88, aménagée en 2×2 voies. Des aménagements devaient être réalisés par la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), pour diminuer les nuisances. Mais malgré une décision du tribunal administratif tombée en mai dernier, les travaux n'ont toujours pas commencé.
Une situation que Jean-Paul Régis, le président de l'association "les floués de la RN 88" ne comprend pas.
Force est de constater, ils ne nous répondent pas. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'ils ont l'intention de rien faire ou de faire à minima et donc du coup, on va se retrouver. Alors ce ne sera pas non-exécution, mais sera mauvaise exécution des travaux. On voudrait pas se retrouver à dire, finalement vous n'avez pas fait ce qui était prévu à la DUP (déclaration d'utilité publique). Là, on est dans un esprit de construction avec eux de la solution de dialogue. Mais si personne ne nous répond, on va demander à ce que ce soit la juridiction qui entame le dialogue avec eux.
Plusieurs équipements sont attendus alors que les travaux devraient être terminés en mai prochain.
On va pas leur redemander de revenir au projet initial de la DUP, puisque si on se remet dans le contexte il y a quatre ou cinq ans, cette fameuse 2×2 voix, sur ce tronçon-là, devait être complètement enterrée. Mais il y a des solutions pour être protégés : à des endroits, on peut faire des modelés de terre. Sur 200 mètres, ils nous ont fait un talus qui occulte bien la vue et le bruit, mais uniquement sur 200 mètres et non sur les 1 km qui étaient prévus d'être traités dans la DUP.
Là où ce n'est pas possible, l'association demande la construction d'un mur antibruit.