13 février 2024 à 21h06 par Stéphane Jacquemin

Les agriculteurs maintiennent également la pression…en Corrèze.

Egalim et son application se sont invitées ce mardi à la table des débats en Préfecture et le moins que l’on puisse dire, c’est que les syndicats sont satisfaits des engagements pris par les services de l’État.

La Loi Egalim 2 avait été présentée en décembre 2021 aux agriculteurs corréziens.

Crédit : Stéphane Jacquemin-TOTEM

Mardi après-midi, un peu avant que Gabriel Attal reçoivent les représentants des JA et de la FNSEA, une autre réunion s’est tenue à Tulle, en Préfecture.


 


Chambre d’Agriculture, syndicats (FDSEA et JA), coopératives, abatteurs, marchands de bestiaux et les services de l’État se sont retrouvés autour de l’épineux dossier, EGALIM.


 


 


Au terme d’une table ronde qui aura quasiment duré 3 heures, le secrétaire adjoint de la FDSEA de la Corrèze, Emmanuel Lissajoux rappelle en premier lieu que « la mobilisation agricole est toujours en cours et que le rendez vous de ce mardi entre dans ce cadre ».


 


 


« J’ai presque envie de dire historique »


 


« Un rendez vous avec le Préfet, rassurant, très rassurant » précise Emmanuel Lissajoux


 



« J’ai presque envie dire historique dans le sens où ça fait 2 ans que cette loi est votée, qu’elle doit être appliquée et aujourd’hui on a un engagement de M le Préfet, des services de l’État, d’aller bien plus loin, bien plus fort  »



 



« Il y aura des amendes, le Préfet l’a bien dit (…) Aujourd’hui, la balle est dans notre camp, nous devons proposer des contrats, les coopératives doivent proposer des contrats et derrière, si les acteurs « au-dessus », les abatteurs, les transformateurs...ne veulent pas signer ces contrats, le Préfet et les services de l’État les sanctionneront ».



 


« C’est une grande victoire » ajoute Emmanuel Lissajoux. Pierre Cazes, le secrétaire général des Jeunes Agriculteurs de la Corrèze abonde :


 



« On a aujourd’hui l’assurance et la garantie du Préfet de s’engager sur cette démarche, de suivre les négociations, de suivre les propositions de contrat et surtout d’exiger la réussite et l’application de cette loi Egalim, la prise en compte de nos coûts de production et donc une rémunération pour les agriculteurs et éventuellement, un avenir pour les jeunes agriculteurs qui voudraient s’installer ».