23 janvier 2024 à 18h59 par La rédaction
Les agriculteurs aveyronnais ont rejoint le mouvement
Le préfet de l'Aveyron a rappelé les conditions pour que leur colère puisse s'exprimer.
Appel au rassemblement sur la RN 88
Crédit : Facebook JA Aveyron
La colère des agriculteurs irrigue désormais nos territoires. Partie de l’A64 au sud de Toulouse la semaine dernière, elle a gagné le Tarn-et-Garonne avant de concerner désormais le Lot, le Tarn, l’Aveyron et le Cantal ce mardi 23 janvier. Avant la Lozère ce mercredi.
Dans tous ces départements, des barrages ont été mis en place sur l’A20, l’A75 ou la RN88, et risquent de s’inscrire dans la durée. La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ne prévoient pas de bouger tant qu’ils n'auront pas obtenu de mesures concrètes du Gouvernement sur les obstacles administratifs et les contraintes que l’Union Européenne fait peser sur la profession.
L’État a décidé de laisser cette colère s’exprimer et les barrages se mettre en place sous certaines conditions, comme le souligne le préfet de l’Aveyron, Charles Giusti.
La doctrine de l'Etat, c'est que cette contestation puisse s'exprimer. Mais de manière responsable, cadrée et sans engager la sécurité des manifestants, mais aussi la sécurité des usagers s'agissant d'un axe routier. On a vu qu'il y a eu un grave accident en Ariège, c'est vraiment ce qu'il faut éviter. Il faut que les choses se déroulent de la manière la plus harmonieuse et la plus sûre possible.
La préfecture de l'Aveyron a indiqué à 17 h 30 que le blocage sur la RN 88 se situait désormais au niveau du rond-point de la baraque Saint-Jean et "se maintiendra toute la nuit".