Publié : 15 juin 2017 à 8h33 par La rédaction

Alès : Une journée pour s'occuper de ses dents

Gard Pour sensibiliser les enfants et les parents à l'importance de l'hygiène bucco-dentaire, les acteurs du secteur médical se sont mobilisés ce mercredi à Alès et à Nîmes.


La première "Journée de la dent" avait lieu ce mercredi à Alès et à Nîmes. Une journée organisée par l'Assurance Maladie, la Mutualité Française Occitanie et l'UFSBD, l'Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire du Gard. Des séances de dépistage gratuites, réalisées par des chirurgiens-dentistes, étaient proposées aux enfants de 3 à 5 ans.


L'occasion aussi d'informer les parents sur le brossage des dents, les bonnes habitudes alimentaires et l'importance d'un suivi régulier de leur enfant chez le dentiste.


Campagne de prévention


Cette Journée de la dent était le premier temps fort d'une campagne de prévention lancée le mois dernier par les acteurs médico-sociaux du Gard. "Malgré les campagnes de préventions, on a vu, chez les enfants de moins de 6 ans, de nombreuses caries", explique le docteur Nadine Héritier, chirurgien-dentiste et présidente de l'Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire du Gard.


 





D'autres part "seules 10% des femmes enceintes participent au bilan bucco-dentaire qui leur est proposé". L'Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire du Gard souhaite ainsi mobiliser la population pour se rendre chez leur dentiste et surveiller leur dentition.


"Quatre Gardois sur dix n'a pas vu de dentiste depuis deux ans", poursuit le docteur Nadine Héritier.


Jusqu'en 2019


Cette campagne de sensibilisation va se dérouler en plusieurs phases et durera jusqu’à 2019. A partir de septembre, plusieurs catégories seront ciblées : 6 ans, 9 ans, 12 ans, 15 ans, 18 ans, 21 et 24 ans. "La totalité des soins dentaires pour ces jeunes là seront pris en charge à 100%", précise le docteur Nadine Héritier.


 





Pour le moment, moins d'un jeune sur deux fait appel à ce bilan bucco-dentaire qui donne droit à des soins gratuits car, "les gens pensent qu'ils vont devoir payer".


Photo d'illustration