Publié : 1er mai 2017 à 20h58 par La rédaction

Un premier bilan "catastrophique" de la mortalité sur les routes

Gard Sur les quatre premiers mois de l'année, 20 personnes sont mortes sur les routes du département. Un chiffre "catastrophique", explique le préfet du Gard.


Les chiffres de la sécurité routière restent très alarmants dans le Gard alors que le bilan des accidents mortels s'aggrave de semaine en semaine. L'hécatombe se poursuit puisque depuis le début de l'année ce sont 20 personnes qui ont perdu la vie dans des accidents sur les routes gardoises. C'est huit de plus que sur la même période en 2016.


Avec les jours fériés à répétition, le mois de mai est une période à risque. Le préfet du Gard a demandé aux forces de l'ordre d'intensifier les contrôles routiers.


Manque de civisme


Vendredi, le représentant de l’État a assisté à l'un de ces contrôles à Alès et est sorti de sa réserve pour dénoncer le manque de civisme des Gardois. "Il y a une telle accumulation qu'on est obligé de se dire que nos concitoyens ont oublié des éléments de base sur les routes", explique le préfet du Gard Didier Lauga qui revient sur quelques conseils élémentaires : lever le pied, ne pas boire, ne pas consommer de drogues.


 





"Ce sont des conseils basiques, et quand les personnes se font prendre, elles admettent qu'elles ont tort", ajoute Didier Lauga. "Elles se disent que ça ne leur arrivera pas mais si, ça peut arriver d'y laisser la vie."



2016 : année encourageante


Si ce premier bilan de l'année 2017 est jugé "catastrophique" par le préfet du Gard, c'est que l'année dernière était plutôt encourageante. "On se disait, à la fin 2016, qu'on avait un bilan meilleur qu'en 2015 et peut-être qu'inconsciemment, les gens se sont dit que ça va mieux et se permettent des comportements interdits", essaye d'explique Didier Lauga.


 





Pour le préfet du Gard, "ce n'est pas une question d'impuissance mais, il faut sans cesse répéter les messages pour que les gens aient des réflexes". Concernant les 20 morts depuis la début de l'année, "la plupart avaient des circonstances aggravantes", affirme le représentant de l'État, "avec de la vitesse trop élevée, de la consommation de drogues ou de l'inattention".


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