Publié : 25 avril 2017 à 9h27 par La rédaction
Présidentielle : quel avenir pour le Parti socialiste après le premier tour ?
Gard Benoît Hamon a pris la cinquième place de l'élection présidentielle. Localement, le Parti socialiste ne décolle pas, posant question sur son avenir à l'approche des législatives.
Il n'est arrivé qu'en cinquième position du premier tour de la présidentielle. Le Parti socialiste est le grand perdant de ce scrutin. Son candidat Benoît Hamon termine loin derrière le quatuor de tête, avec seulement 6,3 % des voix.
Dans le Gard, Benoît Hamon n'obtient que 4,8 % des suffrages et ne franchit que très rarement la barre des 10 % dans les communes gardoises. Dans le même temps, le vote Macron additionné au vote Mélenchon, dépasse lui les 50 % dans certaines localités.
Le PS "se relèvera"
Pour autant, d'après le premier secrétaire fédéral du Parti socialiste gardois, Jean Denat, le Parti socialiste n'est pas mort et "se relèvera". Le PS "est porteur d'une histoire et de valeurs qui fondent la vie politique". Mais, Jean Denat ajoute que "les structures actuelles et l'organisation vont subir des bouleversements".
Avec un score si faible à l'élection présidentielle, "on ne peut pas continuer comme si de rien n'était", admet le premier secrétaire fédéral du PS dans le Gard. Il souhaite établir également de nouvelles bases pour le parti.
Sensibilité différente
Benoît Hamon a été choisi à l'issue d'une primaire de la gauche. Mais, pour Jean-Marc François, maire de Lussan, "Benoît Hamon ne correspond pas à la sensibilité de la gauche gardoise". Elle se situe plutôt dans "le centre du parti" que "dans les extrêmes. Cet élu de gauche a donc décidé de soutenir Emmanuel Macron pour la présidentielle.
"Benoît Hamon portait un projet de gauche extrême, au niveau du Parti socialiste", confie Jean-Marc François. Il pointe aussi la montée de Jean-Luc Mélenchon dans le Gard, arrivé deuxième (21,6% des voix) et qui est passé largement devant le candidat socialiste pour le premier tour.