L’inflation a des conséquences aussi sur la pause déjeuner en Aveyron

L'envolée des prix pousse les consommateurs à opter pour la solution la moins chère, comme Marjorie « je préfère faire ma gamelle, question financière, question timing aussi » ou Luc «  je vais à la boulangerie de proximité qui est une solution efficace parce que ce n'est pas très excessif en termes de prix. Je prends juste la salade parce que c'est simple et efficace ».

Les boulangeries s’adaptent aux changements de la consommation, c’est le cas de Ghislain Anglade, responsable du Four Gourmand à Rodez : « on privilégie le sandwich assez traditionnel et les pâtisseries assez simples pour éviter de monter trop le pouvoir d'achat. On sent une attention un peu plus particulière sur le prix ». C’est pour ça qu’il est resté sur les très grands classiques « jambon beurre emmental, poulet mayonnaise… des produits assez simples qui sont en dessous de 3 €, qui peuvent être mangés sur le moment et tenir pour une partie de la journée ».

Une inflation qui enlève malheureusement un total plaisir de la pause repas, comme le remarque Lucie, cogérante du restaurant L’Ardoise, à Luc-La-Primaube « quelques-uns ont fait un choix entre l'apéritif et le dessert. Ils ne se permettent plus forcément de cumuler les deux. Après, on arrondit un peu sur nos marges pour essayer de ne pas trop impacter le consommateur ».

Mais malgré ces adaptations, les consommateurs, les boulangeries, les restaurants et la pause-déjeuner sont tout de même chamboulés par l’augmentation des prix.