Publié : 13 février 2025 à 9h18 par FTB avec HG
L’exercice militaire Gévaudan 25 a débarqué à Mende
Après avoir débuté en Aveyron, l’exercice militaire Gévaudan 25 s’est installé cette semaine en Lozère. Avec en point d’orgue l’arrivée en ville, à Mende ce mercredi. Au cœur de la population.
Les militaires de la 13ème demi-brigade de la légion étrangère, dans les rues de Mende
Crédit : HG
Tirs de balles à blanc, présence de militaires avec armes lourdes, et survols d’hélicoptères, voici ce que vous pouviez observer si vous étiez dans les rues du centre-ville de Mende ce mercredi 12 février. L’exercice Gévaudan 25, qui s’étire jusqu’à jeudi, avait débuté en Aveyron la semaine dernière avant d’arriver en Lozère ce lundi, puis dans la ville préfecture pour son point d’orgue : s’emparer et défendre la ville.
Tout a commencé tôt ce mercredi, avec une section de la 13ème demi-brigade de la légion étrangère, déposée à une 20aine de kilomètres de Mende. Les militaires s’infiltrent discrètement dans Chanteruejols, au Nord de Mende, pour s’approcher de leur objectif du jour.
Lieutenant Mathis a sous ses ordres trois groupes de combat et un groupe de génie pour déjouer les pièges posés en zone urbaine.
« On arrive sur notre objectif final qui est la ville de Mende. On doit saisir la ville aujourd’hui et la défendre ce soir. Sur Mende la situation ennemie qui nous est rapportée, c’est une trentaine d’ennemis répartis sur 1 km du Nord au Sud. »
Progression des soldats lors de l'exercice Gévaudan 25
Crédit : HG
Les hommes du lieutenant Mathis sont protégés par d’autres sections se déployant dans la ville sur plusieurs kilomètres. Equipés de véhicules blindés, d’hélicoptères ainsi que de drones, leur mission est de couvrir l’avancée.
EXERCICE DE HAUTE INTENSITÉ
Toutes les opérations sont dirigées depuis deux postes de commandement mobiles. L'un d’eux a fait halte au nord de Chastel-Nouvel, où se trouve le Lieutenant-colonel Stéphane, chef opération.
« Nous les appelons les PC miroirs, parce que ce sont deux postes de commandement avec le même nombre de véhicules et le même nombre de personnes. L’idée est de dupliquer les postes de commandement pour accroître la survivabilité. Le cadre est exigeant, il fait froid, il y a de la neige, le terrain est très vallonné. Mais aussi, l’adversaire est là. C’est ça aussi la haute intensité, c’est avoir un ennemi qui manœuvre, exigeant, et qui a l’envie de nous vaincre. On arrive maintenant dans la phase de saisie de la ville de Mende, qui est une phase plus exigeante en termes de coordination car il faut prendre en compte la population civile. La guerre dans les sous-bois enneigés est très différente de la guerre en ville. »
L'un des deux postes de commandement miroir
Crédit : @HG
Ce jeudi, l’opération prend fin avec une prise d’otage simulée dans un bâtiment désaffecté de l’hôpital, avec l'intervention des services de sécurité intérieure : le Raid et le Psig.
La suite sera plus calme avec au programme une remise de fourragères à midi place Urbain V, et la présentation des matériels de 14h à 16h au stade Mirandol de Mende.