L'A 400 M sur le tarmac de l'aéroport de Rodez-Marcillac

L'A 400 M c'est plus de 42 mètres d'envergure. 45 mètres de longueur, 14 de hauteur et un poids de 110 tonnes... C'est l'avion de transport nouvelle génération, de l'armée française. Un aéronef que l'on n'est pas habitué à voir rouler sur les pistes ruthénoises et stationner près de l'aéroport de Rodez-Marcillac.

L'Airbus A 400 M est un avion européen, construit par plusieurs entreprises dans différents pays d'Europe. L'une de ces entreprises est l'usine Ratier à Figeac. Elle produit plusieurs des composants de l'appareil : la manette des gaz commande essentielle pour les pilotes, un vérin qui fait fonctionner les commandes de vol au niveau de la dérive. Et les pièces les plus visibles, les 4 hélices de plus de 5 mètres de diamètre. Elles sont l'élément principal des 4 moteurs de 11 000 chevaux.

Ces hélices en graphite, sont conçues à Figeac par certains salariés de Ratier-Figeac, entreprise qui est adossée au groupe RTX et filiale de Collins Aérospace. Des salariés qui ont eu le privilège de découvrir et de visiter l'avion. Et de se rendre compte de l'immensité de la soute qui peut emporter du fret, des engins blindés, ou des hélicoptères. Tous ont aussi pu entrer dans le cockpit et se faire expliquer le fonctionnement des commandes de vol électriques. Les pilotes ont aussi montré de quelles informations ils disposent sur les différents écrans de contrôle.

"C'est un moment important pour renforcer le lien entre Ratier et les utilisateurs de ses produits", assure Julien. "C'est important pour nous de voir l'aboutissement de notre travail quotidien". Mélanie elle était impressionnée par la taille de l'appareil. "Il est magnifique, il est gigantesque", s'exclame t-elle. "Je fais des contrôles radio grâce aux ultrasons, sur les hélices. C'est un plaisir de les voir montées et de les voir en fonctionnement".

Au terme de la journée, les salariés sont repartis vers Figeac et l'usine du futur qui conçoit les hélices de demain. L'Airbus A 400 M a repris son envol. Direction la base aérienne d'Orléans. Avant de rejoindre les troupes de l'armée française, qu'il transporte avec son matériel aux quatre coins du monde.