7 mars 2024 à 8h59 par Fanny Paul

C'est une première en France : le Collège Judiciaire d’Aurillac est lancé

Un moyen de rapprocher la Justice des citoyens.

Tribunal - Illustration

Crédit : TOTEM

Le tribunal judiciaire d’Aurillac et le Conseil Départemental de l’Accès au Droit du Cantal lancent le Collège Judiciaire d’Aurillac. Le dispositif s’adresse dans un premier temps aux lycéens et collégiens qui souhaitent rencontrer des magistrats, afin de découvrir leur métier mais aussi le fonctionnement du tribunal et de la justice. La première séance est programmée le vendredi 22 mars en partenariat avec l’Education Nationale, et se renouvellera chaque mois pour une séance d'une heure trente. Philippe Juillard le président du tribunal judiciaire et président du Conseil Départemental de l’Accès au Droit du Cantal : " Les jeunes c’est l’avenir, c’est pour ça que je veux parler aux jeunes, que mes collègues veulent parler aux jeunes. On sait que c’est eux qui sont la société de demain et je n'ai pas envie qu’ils n’entendent que ce qui se dit sur Internet, sur les réseaux sociaux, à la télé... il y a tout et le contraire de tout et surtout énormément de bêtises. Donc je veux éviter ça pour la justice."


Ouvrir au plus grand nombre


L’ouverture de la justice se déclinera ensuite vers les professionnels, comme le secteur du médico-social, les élus ou encore le monde associatif. Philippe Juillard : " Je souhaite aussi ouvrir ce collège judiciaire aux personnels du médico-social ou psychiatre, psychologue médecin, tout le monde médico-social, qui croit connaître la justice, mais qui en fait n'a quasiment jamais l’occasion de parler en tête-à-tête avec un magistrat. Là, on sera disponible pendant 1h30 maximum. On l’ouvrira aux élus, on ouvrira au personnel des administrations ou des associations... Si ça fonctionne, s'il y a des demandes, on fera fonctionner ce collège judiciaire dans l’objectif, encore une fois, c’est de faire connaître la justice et de faire en sorte que, ça soit un juge qui parle de la justice et pas des gens qui parlent de la justice sans savoir ce que c’est. "