7 juillet 2024 à 22h55 par Johan Gesrel

Battue aux législatives Valérie Rabault se projette sur les municipales de 2026

Sur la 1ere circonscription de Tarn-et-Garonne, la députée socialiste Valérie Rabault a été battue au 2nd tour des législatives par Brigitte Barèges, candidate LR soutenue par le Rassemblement National. Elle s'incline à 48,75% contre 51,25%. Elle a accordé ses premiers mots à TOTEM.

Valérie Rabault battue mais pas abbatue après sa défaite aux législatives.

Crédit : Johan GESREL

Battue avec 2000 voix d'écart face à sa rivale Brigitte Barèges (LR soutenue par le RN), la députée socialiste Valérie Rabault, candidate du Nouveau Front Populaire, s'est exprimée ce dimanche 7 juillet au micro de TOTEM.


Peut-on parler d'un retournement de l'Histoire vu qu'en 2012 c'est vous qui battiez Brigitte Barrèges sur cette même circonscription ?



"Ce n'est pas un retournement de l'Histoire. C'est un résultat démocratique. Les électrices et les électeurs de la 1e circonscription ont élu Mme Barèges députée. C'est la démocratie. Je l'ai félicitée. Je souhaite que son mandat soit utile pour le département. Je constate que le Tarn-et-Garonne reflète ce qui se passe en France. Les deux plus grandes villes Montauban et Caussade m'ont porté en première position. Cela nous donne des perspectives pour les échéances municipales de 2026. ça traduit aussi une coupure entre les villes et les communes rurales qui ont porté le RN. Moi je veux désormais m'ateler à colmater ces fractures entre villes et campagne."



Votre avenir se joue au conseil départemental et à Piquecos ?



"L'avenir reste très ouvert. Je continuerai de m'investir au département en tant que présidente de la commission des finances. J'aurai encore plus de temps pour mener les projets."



Avec des résultats favorables ce soir sur Montauban, est-ce que vous vous projetez sur les élections municipales ?



"On peut quand même constater que ma concurrente est maire de Montauban et que je suis devant elle sur sa ville. Donc ça pose des perspectives. Il appartiendra à l'avenir de les écrire."



Comment on fait pour encaisser une défaite comme celle-ci ?



"Comme je suis très respectueuse de la démocratie, je vais de l'avant. Si on n'accepte pas de perdre, il faut penser à faire autre chose."



Vous perdez alors que le Nouveau Front Populaire arrive en tête ce soir. Ce n'est pas frustrant ?



"On ne peut pas être frutrée face à un résultat démocratique avec une participation importante. Oui il y a des communes où on aurait aimer avoir davantage de résultats face à notre investissement. Mais la politique ce n'est pas un retour sur investissement. Il faut entendre ce résultat. Ma seule frustration c'est celle des militants et des sympathisants qui se sont bougés durant cette campagne. J'ai une dette envers eux que j'espère un jour rembourser."