Publié : 15 mars 2017 à 11h00 par La rédaction

Comment les journalistes étrangers voient la campagne présidentielle ?

Corrèze Deux journalistes de la radio et télévision suisse sont actuellement dans le département pour renconter les Français, à l'approche de l'élection présidentielle.


À 39 jours du premier tour de scrutin, des médias internationaux sont déjà présents un peu partout en France. C'est le cas de la RTSR, la radio télévision suisse romande où deux journalistes sont en Corrèze depuis une semaine.


Une présidentielle particulière avec "un côté feuilleton télévisé", explique Anouk Henry, une des deux journalistes suisses. On pense aux résultats inattendus des primaires, la possible présence de Marine Le Pen au second tour.


"Du mal à comprendre"


Les journalistes proposent aux auditeurs et téléspectateurs suisse francophones de suivre cette campagne pas comme les autres. "On a plus de mal à comrpendre comment un homme politique peut survivre à des affaires comme celle-ci", raconte Anouk Henry, en référence à la mise en examen de François Fillon.


 





"La vie politique française, depuis le quinquennat de François Hollande, et même Nicolas Sarkozy, s'est un peu décrédibilisée", affirme la journaliste suisse, "avec les différentes affaires et les bilans qui sont pas mal critiqués". "Cette campagne-ci, c'est un peu le sommet dans la décrédibilisation", ajoute Anouk Henry.


 


"S'approcher des gens"


Quant à la venue en Corrèze des journalistes suisses, elle ne s'explique pas sur le fait qu'il s'agisse d'un département de Présidents de la République. Anouk Henry a souhaité "sortir de la politique politicienne et s'approcher des gens dans les départements, qui n'ont jamais la parole".


 





Les journalistes suisses souhaitent ainsi montrer quelles sont les préoccupations des Français. Ce qu'il ressort des entretiens réalisés par Anouk Henry, c’est que "les Français ont l'impression que les candidats ne comprennent pas la réalité de leur vie quotidienne et le fait que beaucoup ne savent pas quel candidat choisir".


Clin d'oeil


Anouk Henry qui a profité de l'interview avec Stéphane Jacquemin, journaliste de TOTEM en Corrèze, pour faire une photo. "L'intervieweuse interviewée" !




Photos : TOTEM/Stéphane Jacquemin