Publié : 1er mars 2025 à 15h09 par
Bagnac-sur-Célé : les parents d'élèves veulent défendre leur réputation
Ils dénoncent les propos de la directrice académique des services de l'Éducation nationale dans le département.
La carte scolaire continue à faire des vagues dans le département du Lot. Le 15 février dernier, Sophie Sarraute, la directrice académique des services de l'éducation nationale (DASEN), a publié un communiqué dans lequel elle dénonçait les "fake news" et les "débordements" de certains parents d'élèves. Elle évoquait notamment le cas d'un des représentants des parents d'élèves de l'école de Bagnac-sur-Célé.
"Que dire de ce représentant de parents à Bagnac-sur-Célé qui au terme d’une longue audience de plus de 2h sur le site de la DSDEN en préfecture s’est interposé pour empêcher la Directrice académique de sortir, en faisant opposition physique, menaçant du doigt à quelques centimètres, hurlant, et refusant de sortir de la salle alors qu’elle lui a demandé à plusieurs reprises, jusqu’au moment où fou de rage il tape violemment sur la table à proximité et hurlant un « P… »", pouvait-on lire dans le communiqué. Communiqué auquel les parents d'élèves mobilisés ont décidé de répondre.
Les parents évoquent "mépris et absence d'écoute"
"Lors de notre entrevue, nous avons constaté avec regret votre refus catégorique d’entendre nos arguments. Vous avez monopolisé la parole, rejeté toute justification et esquivé toutes nos questions. Cette posture fermée et unilatérale a suscité une profonde frustration parmi les parents et élus présents, qui espéraient un échange constructif", écrivent les parents. S'ils reconnaissent que le mot "p****n a bien été prononcé, ils réfutent la violence et les hurlements et nient avoir voulu empêcher la DASEN de sortir de la salle.
Il n'a pas non plus été question de harcèlement téléphonique selon les parents. "Un parent d’élève a simplement tenté de prévenir l’administration de l’occupation pacifique de l’école par une dizaine de parents préoccupés par la suppression d’une classe", expliquent-ils.
Ils dénoncent enfin "le mépris affiché envers les élus et les citoyens engagés", avec des conclusions annoncées avant même la tenue du conseil départemental de l'Éducation nationale et promettent de continuer à se battre "avec dignité et détermination" pour que leur voix soit entendue.