"Aurillac, c'est pas Chicago" : le Directeur départemental de la sécurité publique du Cantal évoque la présence de CRS

C'est la préfecture qui a contacté cette brigade CRS 83, en provenance de la région lyonnaise et en concertation avec le commissariat d'Aurillac pour instaurer sa présence pendant quelques jours. Après les récents faits divers, c'était aussi l'occasion d'éviter une escalade de la violence. Jean-Philippe Roth, directeur départemental de la sécurité publique dans le Cantal : " Cette brigade de CRS peut être déloyée très rapidement dans les différentes villes qui en ont besoin. Cela nous a permis de faire un certain nombre de contrôles et d'interpellations. C'est aussi montrer au public qu'il n'y a pas de soucis. C'est pas Chicago ici. On s'affole beaucoup pour pas grand chose sur les réseaux sociaux, les aurillacois n'ont rien à craindre. Mais je comprends que cela fasse une émotion. C'est important de montrer qu'on est là et qu'on tient le terrain."

"La ville était ultra-calme"

Rappelons qu’en début de semaine un coup de feu a été tiré en direction d’un homme dans la rue du Buis à Aurillac. Il n’a pas été blessé. Mais la victime faisait visiblement partie de l’entourage des deux suspects qui auraient commis une agression au couteau autour du square jeudi dernier. Jean-Philippe Roth poursuit : "On a conidéré qu'on était peut-être dans une escalade de rivalité entre bandes, donc on a préféré demander un petit appui pour sécuriser pendant deux, trois nuits. Les CRS ont constaté que la ville était ultra-calme. Mais on a estimé avec la préfecture que ça vallait le coup de marquer un peu le terrain."