29 mars 2023 à 20h29 par Johan Gesrel

A Cahors le commissariat pourrait perdre 15 postes à la rentrée

Le syndicat Alliance Police Nationale s'inquiète des conséquences sur le traitement des dossiers et la charge de travail des fonctionnaires.

Commissariat de Cahors - Capture Google

Crédit : Google Street View

Après les députés lotois Aurélien Pradié et Huguette Tiegna, c’est au tour d’Alliance Police National de tirer la sonnette d’alarme au sujet du commissariat de Cahors. D’après le syndicat, la ville pourrait perdre 15 postes de fonctionnaires de police à la rentrée prochaine. Principalement des postes d’officiers de police judiciaire et des agents de la voie publique. En cause : des mutations mais aussi des départs à la retraite non remplacés. Car contrairement aux idées reçues, le petit commissariat de Cahors ne serait pas aussi attractif qu’on le croit. En raison de la charge de travail, estime Romain Vézine, délégué régional du syndicat Alliance Police Nationale :



"A Cahors, les officiers de police judiciaire ont à traiter en moyenne 80 voire 100 dossiers. C'est énorme. De plus, on se rend compte que des fonctionnaires demandent à partir souvent par manque d'effectifs. Certains sont employés sur des postes de voie publique avec des horaires variables. Du coup, ils préfèrent aller travailler sur Montauban ou Toulouse où les effectifs et les opportunités sont plus nombreux."