A Ginals Rachida Dati prône une culture populaire et accessible

C’est la deuxième plus grande collection d’art moderne de l’Ecole de Paris après le centre Pompidou : ce jeudi 22 février, Rachida Dati était dans le Tarn-et-Garonne. La nouvelle ministre de la culture a visité l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue à Ginals. Le site entièrement rénové abrite un millier de tableaux légué par un couple de collectionneur, Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache, à l’État. Au cours de sa visite, la ministre a confirmé la commande de vitraux pour l’abbatiale à Gérard Traquandi. L’artiste peintre a retenu le gris et le jaune doré pour sublimer le lieu.

Par la suite, Rachida Dati s’est entretenue avec des élus locaux et des acteurs de la culture dans le cadre du Printemps de la Ruralité. Interrogée au micro de TOTEM, la nouvelle ministre s'est exprimée sur la question du milieu social et géographique. Selon elle, ils ne doivent plus être un frein pour accéder à la culture :

"La culture populaire, c'est la culture dans les zones rurales qui sont souvent des zones enclavées où il y a des bijoux culturels. Le premier de ces bijoux, c'est le patrimoine. Les autres bijoux, c'est la création artistique, les spectacles vivants. Au cours des échanges que je viens d'avoir je constate une offre culturelle très riche dans le Tarn-et-Garonne. Les élus me disent on a plein de belles choses mais comment on y arrive, comment on diffuse, comment on bouge. Et là le sujet c'est la mobilité des personnes et la mobilité des oeuvres. Une jeune femme m'a parlé d'un système de covoiturage pour se rendre à des festivals. C'est une très bonne idée dont il faut se saisir."

Selon nos informations, une quinzaine d’agriculteurs de la Coordination Rurale ont tenté d’accéder à l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue ce matin. Tous ont été stoppés net par les gendarmes. Ils ont pu malgré tout faire remettre un cahier de revendication à la ministre dans lequel ils réclament une « exception agriculturelle française ».